Guérison

Guérir d’un traumatisme grâce à de simples mouvements oculaires – via acuite.fr

Et si des mouvements des yeux pouvaient apaiser et soigner les patients atteints de troubles de stress post-traumatique (TSPT) ? C’est la technique mise au point par la psychologue américaine Francine Shapiro il y a près de 30 ans.

Depuis, l’efficacité de l’EMDR, l’Eye movement desensitization and reprocessing (désensibilisation et retraitement des informations avec l’aide de mouvements oculaires, en français) a été prouvée par des études scientifiques. Des recherches qui ont par ailleurs mis en lumière la rapidité avec laquelle les traumatismes étaient soignés grâce à cette thérapie : 80 % des patients avec un traumatisme simple sont soignés après 1 à 8 séances. Compter 1 heure pour une séance.

Concrètement, durant une session de EMDR le patient effectue avec ses yeux des mouvements allant de gauche à droite. Le dispositif complet prévoit également des sons, des « bip » qui parviennent d’une oreille à l’autre et des tapotements d’une partie du corps (la main ou le genou), d’un côté puis de l’autre. Après un laps de temps court, le praticien arrête les simulations bilatérales alternées (SBA) et le patient est amené à décrire ses émotions et ses pensées. C’est à cet instant que les souvenirs douloureux peuvent ressurgir.

Après quelques sessions, les sujets affirment que leurs souvenirs ne sont plus traumatisants : l’EMDR leur a permis d’en alléger la charge émotionnelle.

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LED

La lumière bleue des LED sous le feu des projecteurs – via acuite.fr

Les éclairages à LED sont omniprésents dans notre environnement. Problème : ils contiennent une part importante de lumière bleue susceptible d’avoir des effets nocifs pour la santé visuelle. L’Institut national de la santé et de la recherche médicale (Inserm) s’est penché sur la question et a publié récemment une nouvelle étude dans la revue Neuroscience.

Les chercheurs ont constaté chez le rat que certaines longueurs d’onde s’avèrent toxiques pour la rétine. Un mécanisme qui pourrait favoriser la dégénérescence maculaire liée à l’âge (DMLA), selon l’Inserm qui n’a pas observé pour le moment, ce phénomène chez l’humain.

Pour parvenir à ce résultat, les scientifiques ont surexposé des rats (dont la pupille a été dilatée) à une intensité de lumière plus forte que la normale (6000 lux) pendant une journée. L’analyse biologique montre dans tous les cas un état inflammatoire qui favorise la mort cellulaire (apoptose) des photorécepteurs impliqués dans la vision. Ces mêmes animaux ont ensuite été exposés durant 24 heures à une intensité lumineuse semblable à celle habituellement utilisée dans les habitations (500 lux). Cette fois-ci, les ampoules à incandescence n’ont eu aucun impact. En revanche, les LED sont apparues néfastes : avec ces ampoules, la rétine des animaux a présenté des signes d’altération moindres mais similaires à ceux observés sous forte exposition. « Le recours à des rats dont la pupille a été dilatée permet d’amplifier les conséquences potentielles de la lumière, puisque la contraction de la pupille est un mécanisme physiologique de protection de l’œil contre l’agression lumineuse », précise Alicia Torriglia, qui a encadré ces travaux avec le Pr. Behar-Cohen.

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